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Protéger les Françaises et les Français, poursuivre des discussions exigeantes avec le gouvernement

Face à une situation démocratique inédite, où aucune coalition ne dispose de majorité absolue à l’Assemblée nationale, le parti socialiste a proposé une méthode inédite dans l’histoire de la République : une négociation exigeante entre un gouvernement de droite et son opposition de gauche.


Ces discussions ont permis d’obtenir des avancées concrètes sur des sujets essentiels. Mais celles-ci restent encore insuffisantes.


Grâce à la pression exercée par le parti socialiste, le gouvernement renonce à des mesures qui auraient été dangereuses pour le pouvoir d’achat des ménages, les services publics et la transition écologique (gel des pensions de retraites, suppression de 4 000 postes d’enseignants, déremboursement de médicaments et des consultations médicales) et des avancées concrètes ont été obtenues : les fonctionnaires ne verront pas le nombre de jours de carence augmenter, 800 millions d’euros supplémentaires seront destinés à l’hôpital public, 2 000 postes d’AESH seront créés, la taxation de la spéculation financière sera renforcée, et les crédits alloués au fonds verts et au plan eau seront augmentés. 


Pour autant, le compte n’y est pas encore et, avec les députés socialistes, je continuerai d’entretenir un dialogue exigeant avec le gouvernement, avant l’examen du budget à l’Assemblée nationale.


Si, avec les députés socialistes, nous ne votons pas la motion de censure aujourd’hui, faisant le choix d’attendre la fin des discussions, nous censurerions le gouvernement de François Bayrou si celui-ci ne respectait pas l’équilibre issu du vote des Françaises et des Français. 


Par ailleurs, alors que la porte était close à toute remise en question de la réforme des retraites, les socialistes ont obtenu la réouverture de discussions avec les partenaires sociaux pour convenir de nouvelles sources de financement permettant de renoncer au report de l’âge légal de départ à 64 ans. Il s’agit d’une évolution de la part du gouvernement, mais celle-ci reste insuffisante, et nous exigeons que le débat soit finalement tranché par la représentation nationale. Si le gouvernement faisait le choix de bloquer le débat, alors nous déposerions une motion de censure. 


Face aux urgences sociales et environnementales, l’instabilité politique créée par Emmanuel Macron ne doit pas empêcher la gauche d’apporter des victoires aux Françaises et aux Français. Le gouvernement doit entendre cet appel à la responsabilité et au compromis.

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